À PROPOS DE L’AUTEUR
Neal Stephenson est le produit d’un clan de professeurs déracinés, itinérants, spécialisés dans les sciences pures et la technologie (principalement dans les Pac 10, Big 10, Big 8 et occasionnellement une variété sauvage d’Ivy). Il a commencé ses études supérieures en physique, pour obliquer vers la géographie quand il s’est avisé que cela lui donnerait l’occasion d’arnaquer un peu plus d’heures, sur son temps de loisir, devant l’ordinateur principal de son université. Après avoir obtenu son diplôme et constaté, à sa grande perplexité, qu’il n’y avait aucun débouché pour les physiciens-géographes sans expérience, il s’est mis à explorer des voies de rechange telles que la mécanique automobile, différents travaux agricoles d’une stupidité inimaginable et l’écriture de romans. Sa première œuvre littéraire, The Big U, fut publiée en 1984 et disparut de la circulation sans laisser aucune trace. Son deuxième roman, Zodiac : the Eco-Thriller, sortit en 1988 et devint rapidement un livre-culte dans le milieu des ingénieurs spécialistes de la pollution de l’eau. Il fut aussi apprécié, bien que très peu acheté, par de nombreux écologistes de pointe. Falabalas a été écrit entre 1988 et 1991 à une époque où son auteur écoutait très fort énormément de musique aussi implacable que déprimante.
M. Stephenson réside actuellement dans une demeure confortable de l’hémisphère Ouest, où il passe le plus clair de son temps à tenter de transformer en bureau une cave sombre, au sol inégal, bourrée d’amiante, dans le but d’essayer d’écrire des romans. Malgré les quantités invraisemblables de temps qu’il consacre à écrire, jouer avec ses ordinateurs, écouter du speed métal, faire du Rollerblade et taper sur des clous, c’est un mari, père, voisin sans reproche et, dans l’ensemble, un être humain à part entière.
[1] Y.T. Prononcer Whitey, qui pourrait se traduire par « Blanchette ». (N.d.T.)
(Toutes les notes sont du traducteur)
[2] LAX : Aéroport de Los Angeles.
[3] Le sens premier du mot hacker est : « tranchoir », ou « hachoir ».
[4] En Californie, où un concert des Rolling Stones, en 1969, dégénéra en violences qui se soldèrent par quatre morts.
[5] Journaliste de la télévision américaine (CBS), apprécié pour son intégrité et célèbre pour avoir reproché ses méthodes au sénateur McCarthy dans son émission télévisée en 1954.
[6] University of California-Los Angeles.
[7] Biscuit enrobé de chocolat et fourré à la crème.
[8] Sur cet emploi de sigle bios, voir les Remerciements de l’auteur à la fin du roman.
[9] Superconductor Quantum Interference Device, ou détecteur de champ magnétique à interférences quantiques. Le mot squid désigne aussi un calmar.
[10] « Mon cœur est un trou fumant dans la terre ».
[11] Les quarante-huit États américains contigus, n’incluant donc ni Hawaii ni l’Alaska.
[12] En plus de la moto à longue fourche bien connue, le mol chopper désigne aussi un hélicoptère.
[13] On appelle snuff movies des films généralement pornographiques et diffusés clandestinement, où la mort d’un acteur (la plupart du temps une actrice) est censée avoir lieu pour de bon devant la caméra.
[14] William H. Seward est le secrétaire d’État américain qui négocia l’achat de l’Alaska à la Russie en 1867.